« En 1994, à l’occasion d’un marathon raté, j’ai pris conscience sur moi-même que l’alimentation avait une influence directe et indirecte sur la santé, en l’occurrence mes céphalées et mes migraines. Rapidement, j’ai pu constater que c’était reproductible sur des patients et que des publications scientifiques mentionnaient, en grand nombre, les divers impacts des aliments sur l’organisme et les maladies parfois très graves que cela entraînait. J’ai donc entamé un autre chemin qui m’a conduit à m’éloigner de plus en plus de la neurologie classique. J’ai essayé de convaincre mes collègues que des corrections alimentaires pouvaient modifier des symptômes ou le court de certaines maladies, mais cela ne m’a apporté que des sourires de convenance et l’étiquette d’original. 

Heureusement, les patients étaient là pour m’encourager à poursuivre cette quête où j’ai été bien aidé par des laboratoires de compléments alimentaires qui organisaient des formations en général très bien faites. À ces occasions, j’ai connu le professeur Jean Robert Rapin qui a créé le Diplôme universitaire d’alimentation santé et micronutrition, à Dijon, où mon mémoire a porté sur : Alimentation, micronutrition et maladie d’Alzheimer. Ainsi l’éviction des produits contenant du lactose puis l’alimentation sans gluten et sans caséine ont été des étapes enrichissantes dans mon cheminement pour aboutir logiquement à l’alimentation cétogène. »